En 1979 à Marly-Gomont, où il n’y que 423 habitants, né Kamini.
Il passe son enfance entouré de ses frères et sœurs dans ce petit village qui lui inspire plus tard une chanson. Après avoir décroché son baccalauréat scientifique, Kamini quitte la Picardie pour aller vivre à Lille et étudier à la faculté de médecine, sans succès. Il entre par la suite à l'IFSI de Calais où il obtient son diplôme d'infirmier.
C’est à 27 ans que ce jeune infirmier en psychiatrie est passé du statut de parfait anonyme à celui de coqueluche des médias du monde entier.
Les raisons d'un tel succès ? Un clip réalisé dans son village de Marly-Gomont, et un rap, inspiré de la vie et de la mentalité de ce petit village picard.
Suivent, quatre millions d'internautes scotchés à leur écran en moins d'un mois, une invitation sur le plateau du Grand Journal de Canal +, un reportage dans le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut et même un article dans "Time Magazine".
Le jeune homme a par la suite quitté son emploi d'infirmier et sorti un premier album, "Psychostar World". Il continue de se moquer des petits bleds de campagne, de l'esprit étriqué de leurs habitants et de la difficulté d'être le seul enfant noir du village, comme il le révèle dans "J'suis blanc". Drôle et ironique, son album évoque aussi son expérience d'infirmier en psychiatrie, et égratigne les fous qu'on ne nomme jamais : "Regarde George Bush ou bien Satan, on va jamais les faire chier". Textes ciselés, humour et lucidité : les chansons de Kamini ne sont pas un produit marketé. Elles sont dans la lignée d'un rap conscient et engagé.
EN 2016, Kamini revient avec son One Man Show : "Il faut que je t'explique"
